(Aspamnews)- Faire les élections sans les réformes, c’est faire un coup d’Etat. Et les élections législatives du 20 décembre dernier sont un nième ‘coup d’Etat’, selon Magloire Kuakuvi. L’enseignant des universités du Togo pense que le régime de Faure Gnassingbé a réussi parce que l’Organisation des Nations Unies (ONU) était dans le coup, la CEDEAO n’a rien fait pour l’empêcher et l’Union africaine (UA) fait pitié.
Pour le coordonnateur du Conseil épiscopal Justice et paix de l’archidiocèse de Lomé, c’est la réussite de ce ‘coup’ qui justifie l’humeur ‘souriante’ du chef de l’Etat togolais à la 54èmeConférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO samedi dernier à Abuja au Nigeria.
« Lorsqu’une dictature décide de faire quelque chose et réussit la chose, il y a toujours des vautours pour le féliciter. C’est triste que le sort de l’Afrique soit confié à des gens comme ça. Ce qu’ils ont fait n’est pas bon. Les générations qui vont suivre seront plus exigeants. Les hirondelles qui arrivent seront plus méchants », a-t-il déclaré ce lundi sur la radio Victoire FM.
Pour cet acteur de la société civile togolaise, c’est pour préparer 2020 qu’on a voté en précipitation au Togo pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale, faire comme en 2002 toutes les réformes qu’on veut en attendant tranquillement et en tournant les pouces derrière les soldats.
L’opposition réunie au sein de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise ne pouvait pas faire grand-chose devant cette situation, selon lui. « Avec plus de 8.000 soldats en arme le jour d’une élection, qui oserait faire quelque chose ? En plus de cela, on a l’outrecuidance de féliciter l’armée togolaise pour son professionnalisme », a-t-il souligné.
Le seul reproche qu’il fait à cette opposition, c’est d’avoir boycotté le recensement électoral.
« Ils auraient pu aller au recensement, garder leur carte en poche pour 2020 surtout. C’est un faux pas historique qui est entré dans l’histoire contemporaine du Togo. Ils sont lockoutés pour les législatives, pour la présidentielle de 2020 et nous irons jusqu’en 2023 avec cette nouvelle législature, des gens qui ont promis monts et merveilles. Ils vont engranger des millions sans changer les choses au Togo », a-t-il regretté.
Selon cet homme de 73 ans, c’est une nouvelle page de ‘chemin de croix’ qui attend les Togolais. L’interdiction de la conférence de presse du Mouvement des forces vives ‘Espérance pour le Togo’ par le ministre de l’Administration territoriale, n’est que le début de cette vie difficile qui se fera surtout sentir surtout sur les réseaux sociaux.
De tout ce qu’il se passe, il dit être fier d’une chose, c’est d’avoir évité à l’église catholique de se mêler de cette ‘mascarade’.
« Le miroir aux alouettes de l’observation avec argent à l’appui allait de gauche à droite et nous avons dit non. Pas de réforme, pas d’élections convenables. J’ai vu le coup d’Etat de très loin. On n’apporte pas une pierre pour construire une pourriture », a-t-il laissé entendre.
Pour l’universitaire, c’est l’histoire qui se charge de régler ce genre de problème. « Le plus fort n’est jamais assez fort pour que sa force dure toujours. C’est sans menace, c’est juste un constat amer », a-t-il relevé. (GBA/2018)
« Lorsqu’une dictature décide de faire quelque chose et réussit la chose, il y a toujours des vautours pour le féliciter. C’est triste que le sort de l’Afrique soit confié à des gens comme ça. Ce qu’ils ont fait n’est pas bon. Les générations qui vont suivre seront plus exigeants. Les hirondelles qui arrivent seront plus méchants », a-t-il déclaré ce lundi sur la radio Victoire FM.
Pour cet acteur de la société civile togolaise, c’est pour préparer 2020 qu’on a voté en précipitation au Togo pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale, faire comme en 2002 toutes les réformes qu’on veut en attendant tranquillement et en tournant les pouces derrière les soldats.
L’opposition réunie au sein de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise ne pouvait pas faire grand-chose devant cette situation, selon lui. « Avec plus de 8.000 soldats en arme le jour d’une élection, qui oserait faire quelque chose ? En plus de cela, on a l’outrecuidance de féliciter l’armée togolaise pour son professionnalisme », a-t-il souligné.
Le seul reproche qu’il fait à cette opposition, c’est d’avoir boycotté le recensement électoral.
« Ils auraient pu aller au recensement, garder leur carte en poche pour 2020 surtout. C’est un faux pas historique qui est entré dans l’histoire contemporaine du Togo. Ils sont lockoutés pour les législatives, pour la présidentielle de 2020 et nous irons jusqu’en 2023 avec cette nouvelle législature, des gens qui ont promis monts et merveilles. Ils vont engranger des millions sans changer les choses au Togo », a-t-il regretté.
Selon cet homme de 73 ans, c’est une nouvelle page de ‘chemin de croix’ qui attend les Togolais. L’interdiction de la conférence de presse du Mouvement des forces vives ‘Espérance pour le Togo’ par le ministre de l’Administration territoriale, n’est que le début de cette vie difficile qui se fera surtout sentir surtout sur les réseaux sociaux.
De tout ce qu’il se passe, il dit être fier d’une chose, c’est d’avoir évité à l’église catholique de se mêler de cette ‘mascarade’.
« Le miroir aux alouettes de l’observation avec argent à l’appui allait de gauche à droite et nous avons dit non. Pas de réforme, pas d’élections convenables. J’ai vu le coup d’Etat de très loin. On n’apporte pas une pierre pour construire une pourriture », a-t-il laissé entendre.
Pour l’universitaire, c’est l’histoire qui se charge de régler ce genre de problème. « Le plus fort n’est jamais assez fort pour que sa force dure toujours. C’est sans menace, c’est juste un constat amer », a-t-il relevé. (GBA/2018)