(ASPAMNEWS)- Neuf hommes condamnés pour l’assassinat du Procureur général égyptien en 2015 au Caire ont été exécutés par pendaison mercredi, ont indiqué des sources sécuritaire et judiciaire.
La Cour de cassation avait confirmé le 25 novembre 2018 des condamnations à mort contre ces neuf personnes pour l’assassinat de Hicham Barakat, le plus haut magistrat du parquet égyptien tué dans l’explosion d’une voiture piégée au passage de son convoi dans la capitale égyptienne.
Mardi, plusieurs organisations de défense des droits humains avaient appelé les autorités à renoncer à ces exécutions. « Exécuter des prisonniers ou condamner des personnes sur la base d’aveux extorqués sous la torture ne constitue pas une justice », avait notamment dénoncé Amnesty International dans un communiqué.
Sans compter les neuf exécutions de mercredi, Amnesty soulignait « qu’au moins six personnes » ont déjà été mises à mort en Egypte en 2019 « après des procès entachés d’allégations de torture ».
L’attaque contre le Procureur général, qui avait choqué l’Egypte, n’avait pas été revendiquée mais la police avait par la suite annoncé avoir arrêté des membres des Frères musulmans, une organisation classée « terroriste » par Le Caire.
M. Barakat avait ordonné, de son vivant, le déferrement devant des tribunaux de milliers de membres présumés des Frères musulmans et de sympathisants de l’ancien président élu Mohamed Morsi, destitué par l’armée en 2013.
Depuis le renversement de M. Morsi, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les forces de sécurité et des centaines de partisans des Frères musulmans, dont le président déchu lui-même, ont été condamnés à mort ou à des peines de prison.
La manière dont se sont déroulés certains de ces procès a été critiquée par l’ONU et des organisations de défense des droits humains.
Dans l’affaire de l’assassinat du Procureur général, un tribunal de première instance avait prononcé en 2017 la peine capitale contre 28 personnes.
Seuls 15 des 28 prévenus étaient présents à cette audience et à celle de novembre 2018 devant la Cour de cassation. Pour six des 15 condamnés, la peine de mort avait été commuée en prison à perpétuité, qui équivaut à 25 ans d’emprisonnement en Egypte.(SPM/2019)
La Cour de cassation avait confirmé le 25 novembre 2018 des condamnations à mort contre ces neuf personnes pour l’assassinat de Hicham Barakat, le plus haut magistrat du parquet égyptien tué dans l’explosion d’une voiture piégée au passage de son convoi dans la capitale égyptienne.
Mardi, plusieurs organisations de défense des droits humains avaient appelé les autorités à renoncer à ces exécutions. « Exécuter des prisonniers ou condamner des personnes sur la base d’aveux extorqués sous la torture ne constitue pas une justice », avait notamment dénoncé Amnesty International dans un communiqué.
Sans compter les neuf exécutions de mercredi, Amnesty soulignait « qu’au moins six personnes » ont déjà été mises à mort en Egypte en 2019 « après des procès entachés d’allégations de torture ».
L’attaque contre le Procureur général, qui avait choqué l’Egypte, n’avait pas été revendiquée mais la police avait par la suite annoncé avoir arrêté des membres des Frères musulmans, une organisation classée « terroriste » par Le Caire.
M. Barakat avait ordonné, de son vivant, le déferrement devant des tribunaux de milliers de membres présumés des Frères musulmans et de sympathisants de l’ancien président élu Mohamed Morsi, destitué par l’armée en 2013.
Depuis le renversement de M. Morsi, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les forces de sécurité et des centaines de partisans des Frères musulmans, dont le président déchu lui-même, ont été condamnés à mort ou à des peines de prison.
La manière dont se sont déroulés certains de ces procès a été critiquée par l’ONU et des organisations de défense des droits humains.
Dans l’affaire de l’assassinat du Procureur général, un tribunal de première instance avait prononcé en 2017 la peine capitale contre 28 personnes.
Seuls 15 des 28 prévenus étaient présents à cette audience et à celle de novembre 2018 devant la Cour de cassation. Pour six des 15 condamnés, la peine de mort avait été commuée en prison à perpétuité, qui équivaut à 25 ans d’emprisonnement en Egypte.(SPM/2019)