FRANCE-AFRIQUE: Emmanuel Macron discute avec les diasporas africaines

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(ASPAMNEWS)- En compagnie de son homologue ghanéen Nana Akufo Ado, le président français Emmanuel Macron reçoit ce jeudi 11 juillet des représentants des diasporas africaines en France. Il s’agira essentiellement de revisiter les relations entre la France et l’Afrique.

Le palais de l‘Élysée aux couleurs de l’Afrique en ce jeudi 11 juillet. Illustration : près de 350 représentants des diasporas du continent y seront reçus par le dirigeant français Emmanuel Macron en compagnie du chef de l‘état ghanéen Nana Akufo Ado.

Il sera question de discuter par le biais d’un dialogue « interactif » avec ces Africains venus de tous les horizons (francophones, anglophones, hispanophones, lusophones, arabophones, etc.). « Le président de la République a souhaité qu’en France aussi, à l’attention des diasporas africaines, il puisse avoir la même présentation et entamer un dialogue avec les personnes issues de pays africains qui ont la double nationalité ou qui sont installées depuis longtemps en France, qui entretiennent des liens avec leurs pays d’origine et que cela permette d’aborder sans tabou toutes les difficultés qui existent, qui perdurent entre la France et les pays africains mais également toutes les opportunités dont eux-mêmes, à travers les parcours qu’ils ont eus, sont les grands témoins », explique Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement français cité par RFI.

La rencontre consistera donc à « discuter des relations entre la France et l’Afrique ». Pour l‘Élysée, cette rencontre aidera à « donner une autre image des relations entre la France et l’Afrique ».

Or, entre le pays de Napoléon et l’Afrique (surtout ses anciennes colonies), ça n’a toujours pas été du « Je t’aime moi non plus ». En raison des ingérences présumées de la France dans des politiques intérieures africaines.

Des ingérences souvent préjudiciables, d’après des observateurs. Et des exemples semblent légion. « Quand on voit l’Afrique francophone, la plupart des dirigeants jouent le rôle de sous-préfets de la France, car c’est l’ancienne puissance coloniale qui les a aidés à s’installer au pouvoir ou à s’y mainternir », se plaint un diplômé en droit basé à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville.

Et comme par hasard de calendrier, cette rencontre a lieu au moment où la présence de missiles français dans le camp du maréchal Haftar en Libye continue de faire débat aussi bien dans des chancelleries qu’au sein des ONG des droits humains. (SPM/2019)

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