13 OCTOBRE (ASPAMNEWS)-Alors que l’automne avance, l’armée russe accélère ses opérations en Ukraine, cherchant à obtenir un maximum d’avantages tactiques avant que les conditions météorologiques ne deviennent un obstacle majeur.
L’objectif est clair : se soumettre aux caprices de la météorologie et éviter que la pluie, la neige et la boue hivernale ne paralysent les mouvements des troupes et du matériel militaire.
L’Institut pour l’étude de la guerre souligne que les forces russes intensifient leurs attaques, notamment autour des villes de Kharkiv et de Pokrovsk. En dépit de leurs nombreuses unités mécanisées, les Russes sont confrontés à des difficultés croissantes.

Les pertes massives de chars et de véhicules blindés obligent certaines unités à recourir à des solutions improvisées, comme l’utilisation de véhicules civils et même de voiturettes de golf pour se déplacer sur le front.
Avec les conditions météorologiques qui risquent de compliquer l’offensive russe, et un soutien stratégique grandissant de la part de l’Iran, le Kremlin semble s’adapter à cette nouvelle réalité. Les relations renforcées entre les deux pays, marquées par une volonté commune de coopérer sur des questions clés, pourraient offrir à la Russie un nouveau souffle dans son opération militaire en Ukraine.
L’un des plus grands défis auxquels l’armée russe devra faire face cet hiver est le terrain boueux qui, année après année, freine les opérations militaires dans la région. L’automne 2024 et l’hiver 2024-2025 s’annoncent particulièrement rudes, avec des conditions météorologiques qui pourraient largement limiter la mobilité des troupes et l’efficacité des véhicules militaires.
L’Institute for the Study of War prévient que les forces russes tenteront probablement de maintenir la pression offensive malgré ces obstacles, cherchant à exploiter le peu de temps qu’il leur reste avant que la météo ne joue contre elles.
Un nouvel allié inquiétant : L’Iran
Alors que les difficultés s’accumulent sur le terrain, Moscou trouve un soutien stratégique auprès d’un allié clé : l’Iran. Lors d’un sommet régional à Ashkhabat, au Turkménistan, le président russe Vladimir Poutine a rencontré pour la première fois son homologue iranien Masud Pezeshkian.
Les deux dirigeants ont souligné leur proximité sur de nombreuses questions internationales, y compris dans le contexte du conflit ukrainien et de la situation géopolitique au Moyen-Orient.
Cette alliance stratégique pourrait changer la donne dans le conflit en Ukraine, alors que l’Iran intensifie sa coopération avec la Russie sur plusieurs fronts.
Selon Vladimir Poutine, « les relations avec l’Iran sont une priorité » et se développent de manière prometteuse. Cette entente entre Moscou et Téhéran renforce la position de la Russie sur la scène internationale, à un moment où elle fait face à une pression croissante de la part de l’Occident.
Une nouvelle dynamique pour Moscou ?
Avec les conditions météorologiques qui risquent de compliquer l’offensive russe, et un soutien stratégique grandissant de la part de l’Iran, le Kremlin semble s’adapter à cette nouvelle réalité. Les relations renforcées entre les deux pays, marquées par une volonté commune de coopérer sur des questions clés, pourraient offrir à la Russie un nouveau souffle dans son opération militaire en Ukraine.
Cependant, la question reste de savoir si cette alliance suffira à compenser les difficultés croissantes sur le front ukrainien, notamment face à une météo impitoyable. Ce qui est sûr, c’est que la Russie n’est pas prête à ralentir son avancée, malgré les obstacles, qu’ils soient naturels ou politiques. (SGR/2024)