STOCKHOLM, 30 JANVIER (ASPAMNEWS)- Salwan Momika a été tué par balles en Suède. Le refugié irakien est mort dans la banlieue de Stockholm dans la soirée du mercredi 29 janvier, révèlent des médias suédois. Il avait déclenché des manifestations dans plusieurs pays musulmans après avoir brûlé publiquement des exemplaires du Coran.
Le profanateur de Coran Salwan Momika, dont les actions avaient déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023, a été tué par balles en banlieue de Stockholm, ont indiqué des médias suédois jeudi. La police a pour sa part confirmé un mort par balles mercredi soir.

Un tribunal de Stockholm qui devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d’incitation à la haine ethnique portées contre Salwan Momika, a indiqué avoir reporté sa décision car “l’un des accusés est décédé”.
La police a expliqué dans un communiqué avoir été appelée pour des tirs par balles mercredi soir dans un immeuble à Sodertalje, en banlieue de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne. À son arrivée dans l’immeuble, elle a trouvé «un homme touché par balles qui a été emmené à l’hôpital», avant d’indiquer plus tard qu’il était mort et qu’une enquête pour meurtre avait été ouverte.
Tué en direct sur Internet?
Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. En août, Momika, ainsi que son alter ego Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour «agitation contre un groupe ethnique» à quatre reprises au cours de l’été 2023.
Selon l’acte d’accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans – dans un cas à l’extérieur d’une mosquée de Stockholm.
Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont détériorées à l’été 2003 en raison des agissements de ces deux hommes. En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d’assaut l’ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l’enceinte de l’ambassade.
Condamnation
En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo a relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les incendies du Coran ayant fait du pays une «cible prioritaire». Le gouvernement suédois a condamné les profanations tout en rappelant que la liberté d’expression et de réunion était protégée par la Constitution.
En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d’incitation à la haine ethnique pour avoir brûlé le coran en 2020, première condamnation de ce type.
Auparavant, la justice estimait qu’un tel geste était protégé par la liberté d’expression, mais depuis lors, il peut également être considéré comme une «agitation contre un groupe ethnique».
Un Irakien chrétien
La police a expliqué dans un communiqué avoir été appelée pour des tirs par balles mercredi soir dans un immeuble à Sodertalje, en banlieue de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.
À son arrivée dans l’immeuble, elle a trouvé “un homme touché par balles qui a été emmené à l’hôpital”, avant d’indiquer plus tard qu’il était mort et qu’une enquête pour meurtre avait été ouverte.
Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé.
Un meurtre filmé?
En août, Momika, ainsi que son alter ego Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour “agitation contre un groupe ethnique” à quatre reprises au cours de l’été 2023.
Selon l’acte d’accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant, tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans – dans un cas à l’extérieur d’une mosquée de Stockholm. Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont détériorées à l’été 2003 en raison des agissements de ces deux hommes. Le gouvernement suédois a condamné les profanations, tout en rappelant que la liberté d’expression et de réunion était protégée par la Constitution.
En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d’incitation à la haine ethnique pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type. Auparavant, la justice estimait qu’un tel geste était protégé par la liberté d’expression, mais depuis lors, il peut également être considéré comme une “agitation contre un groupe ethnique”. (SPG/2025)