YAOUNDE, 14 OCTOBRE (ASPAMNEWS)- Alors que les chrétiens et musulmans s’unissent pour prier en faveur du chef de l’Etat Paul Biya et pour la paix au Cameroun, une nouvelle information vient alimenter les spéculations sur sa succession. Selon des sources proches du pouvoir, le ministre des Finances Louis Paul Motaze aurait été convoqué à Genève, où séjourne actuellement le chef de l’État camerounais.
Cette convocation, révélée par le journaliste Boris Bertolt, intervient alors que Paul Biya, qui fêtera ses 90 ans le 13 février prochain, n’a pas été vu en public depuis plusieurs semaines. Des rumeurs sur son état de santé circulent, certains le disant même mourant, bien que ces allégations n’aient pas été confirmées officiellement.
Louis Paul Motaze, considéré comme le fils spirituel du président Biya, est depuis longtemps pressenti comme l’un des successeurs potentiels. Ministre des Finances depuis 2018, il occupe une position stratégique au sein du gouvernement et bénéficie d’une longue expérience au sein de l’appareil d’État camerounais.
La convocation de Motaze à Genève, si elle se confirme, pourrait indiquer que des tractations sont en cours concernant l’avenir politique du pays. Cependant, l’entourage du président à Genève tenterait de bloquer cette rencontre, selon les informations de Boris Bertolt.
Il est important de noter que Louis Paul Motaze n’est pas le seul prétendant potentiel à la succession. D’autres figures politiques, comme Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, sont également citées comme des successeurs possibles.
Cette situation alimente les discussions sur la transition politique au Cameroun, pays dirigé par Paul Biya depuis 1982. Alors que le président approche de ses 90 ans, la question de sa succession devient de plus en plus pressante, même si officiellement, aucun plan de transition n’a été annoncé.
Les observateurs politiques suivent de près ces développements, qui pourraient avoir des implications significatives pour l’avenir politique du Cameroun. Pour l’heure, ni la présidence ni le ministère des Finances n’ont commenté ces informations. (SHM/2024)