L’alliance nationale pour le changement (ANC), parti politique membre de la coalition des 14 partis de l’opposition n’est pas du tout d’accord avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, qui s’active unilatéralement dans l’organisation des élections législatives avec l’implantation des CELI.
Dans une correspondance envoyée au président de la CENI le 13 août dernier et rendue publique hier, l’ANC rappelle que la feuille de route de la CEDEAO demande la recomposition de l’institution.
« Cette recomposition, qui interviendra incessamment dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée par la Cinquante-troisième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO le 31 juillet 2018 à Lomé, vous disqualifie et rend nulles et non avenues les initiatives intempestives, au demeurant provocatrices, par lesquelles vous tentez de mettre en place le dispositif habituel de fraude et de coup de force électoral du RPT/UNIR », écrit Me Isabelle Améganvi, Vice-présidente de l’ANC.
Elle demande alors à la CENI de surseoir le processus conduit de façon unilatérale, afin d’asseoir, conformément à la feuille de route, une institution « inclusive et crédible ».
Mais visiblement, ce rappel à l’ordre ne semble pas faire effet au niveau de l’institution. Dans un communiqué publié le week-end, le président de la CENI a informé du démarrage des opérations du recensement électoral le 1er octobre prochain. Jusqu’où ira cette institution décriée par tous ?
Il revient à la CEDEAO de remettre les pendules à l’heure. Sur ce plan, les Facilitateurs du dialogue intertogolais, le président guinéen Alpha Conde et celui du Ghana Nana Akufo-Addo sont annoncés à Lomé la semaine prochaine. (ICL/2018)
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