Visiblement, aucun dialogue n’est plus possible entre la Coalition des 14 partis de l’opposition et le parti au pouvoir. Cela se traduit par la réaction des deux protagonistes qui, sur recommandation de la mission de la CEDEAO, refusent de discuter entre eux, avant la reprise des travaux cet après-midi à 15 heures.
En effet, après la cérémonie d’ouverture, les représentants des deux facilitateurs ont demandé à la délégation de la Coalition des 14 et celle du pouvoir de se concerter entre eux, afin de pouvoir se mettre d’accord sur certains points, avant l’après-midi. La réaction a été catégorique.
Que ce soit la Coalition des 14 ou le pouvoir, personne ne veut plus s’asseoir pour discuter et trouver ce fameux consensus. Les deux délégations ont quitté la salle de réunion pour se réfugier dans leur quartier général quelques minutes, avant de monter un à un dans leur véhicule et quitter l’hôtel 2 Février.
Or pour la mission de la CEDEAO, cet exercice leur est demandé pour tenter de les concilier, avant les débats. « Si nous leur avons demandé de se concerter, ce n’est pas par hasard. On l’a fait exprès. Nous voulons qu’ils se concertent pour qu’entre eux-mêmes, ils explorent des pistes de solutions à la crise, avant notre intervention », a déclaré le Général Francis Behanzin, Commissaire de la CEDEAO, chargé des Affaires politiques.
Malheureusement, cette concertation n’aura pas lieu. A en croire Nicodème Habia, président du parti Les Démocrates, membres de la Coalition des 14, personne n’est préparé aujourd’hui pour une concertation entre le parti au pouvoir et nous. Et les deux délégations ont préféré s’éclipser comme les représentants des facilitateurs, pour se retrouver cet après-midi à 15 heures pour la réunion du Comité de suivi.
La situation, eu égard à ce qui vient de se passer, est tendue. Comment sera la rencontre de cet après-midi ? (ICL/2018)
Sign in
Sign in
Recover your password.
A password will be e-mailed to you.