TOGO: L'UFC soutenue par UNIR, joue avec les nerfs des Togolais

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Les représentants des partis parlementaires délégués par la coalition devront encore patienter, le temps de trouver un accord avec le parti de Gilchrist Olympio, avant d’entrer à la CENI. Seuls les représentants des partis extraparlementaire et de la société civile sont passés, sur les huit nouveaux membres désignés par la C14.
Isabelle AMEGANVI, présidente du groupe parlementaire ANC nous explique la situation: << La nomination des membres de la CENI a commencé dans une atmosphère tendue, puisque très rapidement le président de l’Assemblée Nationale a informé les députés de ce qu’il n’y avait aucun problème en ce qui concerne la désignation de la liste de l’opposition, des deux membres des partis extraparlementaires et des membres de la société civile. Parcontre en ce qui concerne la liste des représentants parlementaires, la liste a été déposée au titre de l’opposition en ma personne, comportait les cinq noms. L’UFC aurait envoyé après un courrier disant maintenir son membre qui a été désigné en octobre 2017. Ça pose problème parce qu’il se retrouve devant une liste de six personnes pour ce qui concerne les partis parlementaires. Nous avous opposé à celà la lecture des relevés de conclusion et du rapport de synthèse du comité de suivi du 23 septembre dernier qui a donné mandat à chaque partie au dialogue, notamment le parti au pouvoir et la coalition de désigner librement ses membres. Celà veut dire qu’aucune des deux parties n’intervient dans la désignation des huit. Et donc, si l’UFC estime avoir des problèmes avec avec la désignation au titre de l’opposition, ce n’est pas à UNIR de venir régler ce problème>>.
Pour Isabelle AMEGANVI, si les cinq représentants de l’opposition parlementaire ne sont pas nommés, les trois qui ont déjà obtenu leur quitus ne prêteront le serment, ni ne rejoindront la CENI. (FAK/2018)
 

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