(ASPAMNEWS)- Plus de 4.500 Maliens réfugiés au Niger depuis 2012 et la prise du contrôle du Nord du Mali par les islamistes, sont rentrés depuis 2018 dans leur pays grâce à une opération de rapatriement volontaire soutenue par les Nations unies, ont indiqué vendredi les autorités nigériennes.
« De juin 2018 à fin mars 2019, 4.597 réfugiés maliens ont bénéficié de la facilitation du retour et 5.366 autres ont signalé leur intention de retourner au Mali », a indiqué à la télévision Ider Adamou, secrétaire général du ministère nigérien de l’Intérieur.
Le processus de rapatriement des candidats au retour volontaire « vers des zones suffisamment sécurisées » au Mali est en cours, a assuré M. Adamou lors d’une réunion à Niamey avec des représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du gouvernement malien.
Il y a un « espoir d’une paix avec la nouvelle posture du Mali qui consiste à déployer dans le centre du pays un volume considérable de forces pour permettre le retour de l’administration et des services sociaux de base et renforcer l’accès humanitaire », a déclaré le représentant du gouvernement malien.
Le Niger abrite depuis 2012 quelque 54.961 réfugiés maliens vivant essentiellement dans les régions de Tillabéri et Tahoua (ouest) et dans la capitale Niamey, selon les statistiques officielles.
Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
La présence des forces françaises et celle des casques Bleus onusiens n’ont toutefois pas réussi à endiguer les raids jihadistes meurtriers au Mali.
Ces attaques n’épargnent pas les régions nigériennes proches du Mali qui sont le théâtre d’attaques jihadistes meurtrières ciblant des militaires et les camps des réfugiés.
En 2016, 22 militaires nigériens avaient été tués sur un camp de réfugiés maliens de Tazalit (Tahoua) et deux réfugiés avaient été tués et plusieurs autres blessés dans un autre camp près d’Ayorou dans la zone de Tillabéri.
En octobre 2014, neuf membres des forces nigériennes avaient été tués et deux réfugiés blessés dans une attaque similaire dans un camp de Mangaïzé. (SPM/2019)
« De juin 2018 à fin mars 2019, 4.597 réfugiés maliens ont bénéficié de la facilitation du retour et 5.366 autres ont signalé leur intention de retourner au Mali », a indiqué à la télévision Ider Adamou, secrétaire général du ministère nigérien de l’Intérieur.
Le processus de rapatriement des candidats au retour volontaire « vers des zones suffisamment sécurisées » au Mali est en cours, a assuré M. Adamou lors d’une réunion à Niamey avec des représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du gouvernement malien.
Il y a un « espoir d’une paix avec la nouvelle posture du Mali qui consiste à déployer dans le centre du pays un volume considérable de forces pour permettre le retour de l’administration et des services sociaux de base et renforcer l’accès humanitaire », a déclaré le représentant du gouvernement malien.
Le Niger abrite depuis 2012 quelque 54.961 réfugiés maliens vivant essentiellement dans les régions de Tillabéri et Tahoua (ouest) et dans la capitale Niamey, selon les statistiques officielles.
Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
La présence des forces françaises et celle des casques Bleus onusiens n’ont toutefois pas réussi à endiguer les raids jihadistes meurtriers au Mali.
Ces attaques n’épargnent pas les régions nigériennes proches du Mali qui sont le théâtre d’attaques jihadistes meurtrières ciblant des militaires et les camps des réfugiés.
En 2016, 22 militaires nigériens avaient été tués sur un camp de réfugiés maliens de Tazalit (Tahoua) et deux réfugiés avaient été tués et plusieurs autres blessés dans un autre camp près d’Ayorou dans la zone de Tillabéri.
En octobre 2014, neuf membres des forces nigériennes avaient été tués et deux réfugiés blessés dans une attaque similaire dans un camp de Mangaïzé. (SPM/2019)