1er SEPTEMBRE (ASPAMNEWS)- Les transporteurs routiers, membres de l’Union nationale des transporteurs routiers du Togo (UNATROT), au cours d’une rencontre avec les hommes des médias mardi à Lomé, sont non contents de la gestion opaque de leur syndicat, mais aussi, se sont insurgés contre l’injustice sociale dont ils sont victimes.
Au centre des tensions, des délégués préfectoraux et régionaux qui ne sont pas des Transporteurs. Pour ceux qui se réclament vrais Transporteurs, ces délégués ne doivent plus parler ou agir au nom du syndicat car, disent-ils, ils n’ont aucune base juridique par rapport aux textes fondamentaux.
« Malheureusement ce sont eux qui servent de béquille au Président pour se dresser contre nous les vrais Transporteurs (…) Nous assistons à des injustices sociales, à des frustrations dues à la violation permanente de nos droits qui se traduisent par la mise en place d’un système de discrimination », ont-ils dénoncé.
Et de poursuivre : « Notre UNATROT a besoin d’être née de nouveau. Nous voulons qu’on nous change nos statuts, qu’on puisse voter librement celui qu’on veut. Que ce soient les transporteurs qui votent pour élire le Président des transporteurs ».
Ainsi, ils veulent le démantèlement du circuit de gestion obscure et incontrôlée des marchandises réceptionnées au Port dont la redistribution se fait de façon partisane et partiale aux transporteurs contre des redevances en monnaies sonnantes et trébuchantes avec la complicité du Président ; la révision immédiate des textes fondamentaux de l’UNATROT assortie des dispositions pouvant permettre aux membres actifs d’élire librement leurs dirigeants, le contrôle sur la gestion de la chose syndicale et d’avoir le droit d’exercer le mouvement de grève lorsque les circonstances l’exigent.
En marge de ces revendications, les Transporteurs routiers, membres de l’UNATROT lancent une semaine de grève (du 8 au 15 septembre prochains) afin de manifester leurs désarrois. (ICL/2021)