DAKAR, 14 NOVEMBRE (ASPAMNEWS)- Un accord d’intercoalition est signé entre les coalitions électorales Jàmm ak Njerin, Sàmm Sa Kaddu et Takku Wallu. Cet accord concerne les circonscriptions de la diaspora et de Bambey.
« Il ne s’agit ni plus ni moins que de la préservation de notre République, de notre précieux vivre-ensemble et de nos valeurs de tolérance et d’acceptation de l’autre. En somme, il s’agit de choisir entre ceux qui croient aux valeurs républicaines et ceux qui cherchent à imposer une vision rétrograde du monde aux Sénégalaises et Sénégalais.
Dans cette optique, l’opposition sénégalaise a des intérêts objectivement convergents. Elle se doit, autant que possible d’avancer d’un même pas pour maximiser sa représentation à l’Assemblée nationale », lit-on dans un communqué de l’intercoalition.
C’est ainsi que l’opposition s’est accordée à unir ses forces et à soutenir, dans chaque cas, la coalition représentée face au Pastef. Et dans une logique de complémentarité, les coalitions JÄMM AK NJARIN, SAMM SA KADDU et TAKKU WALLU SENEGAL ont décidé de soutenir la liste de l’une des trois coalitions dans les départements suivants : Afrique de l’Ouest : portée par JÀMM AK NJARIÑ ; Amérique – Océanie : portée par JÄMM AK NJARIÑ ; Afrique australe : portée par JÀMM AK NJARIN ; Bambey : portée par JÄMM AK NJARIÑ ; Asie – Moyen-Orient : portée par TAKKU WALLU SENEGAL ; Europe du Sud : portée par TAKKU WALLU SENEGAL ; Afrique du centre : portée par TAKKU WALLU SENEGAL ; Europe de l’Ouest et du Centre : portée par SAMM SA KADDU ; Afrique du Nord : portée par SAMM SA KADDU.
Ce n’est pas fini. Déjà, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, a décidé de faire alliance avec l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, un mouvement qui a récemment perdu son statut dominant.
Cette décision intervient après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye, marquant un tournant politique majeur. Le PDS, qui avait soutenu un autre candidat lors des dernières élections présidentielles, choisit désormais de s’associer avec l’APR pour maximiser ses chances lors des législatives à venir.
Le rapprochement entre ces deux partis, qui ont historiquement été des adversaires politiques, témoigne d’une volonté d’unification face à un environnement politique en pleine mutation. Dans un communiqué commun publié le 22 septembre, les deux formations ont exprimé leur désir de créer une grande coalition, ouverte à d’autres partis et mouvements souhaitant rejoindre cette initiative.
Un des enjeux centraux de cette alliance réside dans la promesse d’assurer des élections transparentes. L’APR et le PDS ont ainsi décidé d’adhérer à l’Alliance pour la Transparence Électorale (ATEL), renforçant ainsi leur engagement à lutter contre les irrégularités électorales.
Alors que les partis se préparent à déposer leurs listes de candidats, la dynamique politique au Sénégal semble en pleine évolution. Les législatives de novembre s’annoncent comme un moment décisif pour le pays, avec des alliances stratégiques redéfinissant les lignes de front.
Cette coalition entre l’APR et le PDS pourrait bien être le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal, à une époque où la transparence et la coopération sont plus cruciales que jamais. (SGP/2024)