TOGO/CEDEAO: Faure Gnassingbé souhaite une coopération militaire pour une lutte efficace contre le terrorisme

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Le 1er Sommet Conjoint  des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur la Paix, la Stabilité, la Sécurité, et la Lutte contre le Terrorisme et l’Extrémisme Violent s’est ouvert lundi à Lomé. Les travaux sont co-présidés par le président togolais Faure Gnassingbé et son homologue gabonais, Ali Bongo.
L’Afrique de l’Ouest partage les mêmes problématiques sécuritaires que l’Afrique centrale. La proximité géographique, socio-culturelle et économique entre deux régions crée des liens, des interdépendances et des influences aux niveaux des Etats et des populations.
Les menaces sécuritaires auxquelles elles sont exposées ont pour nom : la piraterie, le trafic de pétrole, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et le déversement de déchets toxiques dans la mer, etc.
Dans son discours à l’ouverture des travaux, le président togolais a indiqué que les deux régions subissent également d’autres activités illicites transfrontalières, notamment le trafic des armes, le trafic d’êtres humains, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent. Une situation qui justifie l’organisation du présent sommet à Lomé.
« C’est dans cette perspective que nous tenons notre Sommet Conjoint de ce jour, avec la ferme volonté de créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions à travers l’adoption d’une vision partagée des menaces et d’une approche commune des solutions à y apporter », a déclaré Faure Gnassingbé.
Les travaux permettront d’évaluer les menaces sécuritaires auxquelles les deux régions font face et d’y répondre collectivement par la définition et la mise en œuvre une approche commune et holistique des questions de paix, de sécurité et de stabilité.
« La nature transfrontalière des menaces auxquelles nous faisons face doit nous obliger à faire en sorte que nos frontières ne soient pas un obstacle à l’action effective et efficace de nos forces de défense et de sécurité. Nous nous devons de régler au cours de ce Sommet les problèmes qui se posent à la coopération opérationnelle effective et efficace entre nos forces de défense et de sécurité en levant notamment les obstacles à l’entraide judiciaire, à l’extradition, à la coopération en matière de police criminelle, au droit de poursuite », a déclaré Faure Gnassingbé.
De son côté, Ali Bongo-Ondiba, Président gabonais et Président en exercice de la CEEAC a souhaité la mise en place d’un mécanisme mixte entre les deux regroupements sous régionales pour s’atteler à la résolution des questions de menaces sécuritaires.
Soulignons que 20 chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEDEAO  et de la CEEAC prennent part au sommet conjoint. La conférence enregistre également la participation des responsables de l’Union Africaine, des Nations Unies et des partenaires internationaux. (TBK/2018)
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