Jusqu’à quand les autorités vont comprendre que certaines pratiques ne se font pas dans un État de droit digne de ce nom? Ce qui suit est une triste histoire qui vient prouver à suffisance que le Togo à du chemin à faire pour entrer de plein pied dans la vraie démocratie.
Le Jeudi 19 Juillet dernier, un jeune homme a été agressé par des éléments inconnus. C’était aux environs de 20h à Adjidogomé sur la route de Ségbé.
Alors qu’il faisait son footing habituel, M. Assiba, [nom changé] membre de l’Association Sovons l’Éducation par la Santé a été surpris de voir un pick up de couleur noire se garer à côté de lui.
Soudain, << trois militaires sont sortis et m’ont fais entrer de force dans la voiture. Ils m’ont posé la question de savoir pourquoi malgré les interdictions de manifestations, je continue par mobiliser les jeunes? À la fin, ils m’ont poussé violemment à sortir après m’avoir roué de coups>>, a déclaré M.Assiba en colère. Il ajoute en disant << La chute a été brutale que J’ai eu une entorse à la cheville gauche>>.
Le pauvre est obligé de s’aider avec des béquilles avant de pouvoir marché. Selon ses aveux, il y a deux semaines de cela, il faisait l’objet d’une convocation à la gendarmerie de Sagbado. La dite convocation lui avait été déposée à son domicile par un inconnu. << Mais je ne m’y suis pas rendu>>, a souligné M. Assiba.
Les plans machiavéliques de nos autorités mis en application par leurs marionnettes doivent cesser. Les autorités doivent revenir au bon sens, car à l’allure où vont les choses, le pays semble quitter le chemin de la démocratie. (FAK/2018)
