SÉNÉGAL: Marine Le Pen souhaite un représentant de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU

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DAKAR, 17 JANVIER (ASPAMNEWS)- À la veille de son arrivée sur le territoire sénégalais, Marine Le Pen a publié une tribune dans l’Opinion dans laquelle elle défend le droit des pays du continent africain à être représenté au Conseil de sécurité de l’ONU. « Pour améliorer la stabilité du monde, il faut cesser de dénier à l’Afrique, qui compte près d’un milliard et demi d’habitants, la place légitime qui doit lui revenir.

J’ai défendu à plusieurs reprises un élargissement raisonnable des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. C’est le seul moyen pour l’ONU de retrouver les voies de l’universel et donc sa légitimité à dire le droit. Par esprit de justice et parce que rien ne serait pire aussi qu’un système onusien donnant le sentiment d’une nomenklatura de puissants, il m’apparaît évident qu’un représentant de l’Afrique doit siéger comme membre permanent du Conseil de sécurité », a écrit Marine Le Pen dans sa tribune.

la cheffe de file du Rassemblement national (RN) dit tout le bien qu’elle pense du Sénégal. À tel point que la députée souhaite voir le pays de la Téranga siéger au Conseil de sécurité de l”ONU : “ État de droit respectueux des alternances politiques, pays à majorité musulmane où les chrétiens vivent en fraternité et en parfaite citoyenneté dans une société unie autour de ses cultures séculaires, doté d’une diplomatie rayonnante, je pense que le Sénégal pourrait assumer cette charge si particulière.

Cette proposition pourrait devenir celle de la France auprès des quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité”. Déroulant sa vision, Marine Le Pen considère que la France et le Sénégal doivent jouer un rôle de locomotive dans la Francophonie : “Politiquement et économiquement, nous devrons retrouver un cadre de coopération Europe-Afrique plus transparent et plus efficace dans lequel France et Sénégal ont un rôle crucial à jouer. Le beau concept de francophonie doit s’élargir pour contribuer de façon plus active à la promotion de l’industrialisation et de entrepreneuriat en Afrique?; il s’agit là d’armes de construction massive au service du continent. L’idée initiale des pères de la francophonie, dont beaucoup étaient africains, comme le président Léopold Sédar Senghor, était d’affronter ensemble, francophones du Nord et du Sud, les injustices de l’économie mondialisée par une solidarité intercontinentale cimentée par la langue française. Il nous faut retrouver cette ambition et cette dynamique originelles” (SPM/2023)

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